top of page

Arrivée au népal

DSC07972.JPG

Traverser la frontière terrestre du Népal depuis l'Inde n'est pas ce à quoi je m'attendais.

Après plus d'un an sur les routes, et une dizaine de traversées de frontières, quelle surprise de constater l'absence d'organisation et de toute forme officielle à l'entrée de ce pays.

Biensûr, le Népal a eu des années éprouvées pour son développement entre le tremblement de terre en 2015 qui a ravagé une bonne partie du territoire, et les guerres civiles entre 1996 et 2006. Son économie est basée principalement sur l'agriculture, les routes sont inexistantes ou en construction permanente dirait-on.

Envoyée de bureau en bureau, j'ai l'impression d'arriver dans un centre de vacance.

Je passe mon sac à dos dans un détecteur situé à l'intérieur d'une fourgonette et l'on m'envoie au stand en face pour montrer mon passeport. Puis au bureau d'à côté où l'on m'enregistre dans un grand grimoire que je signe pour la forme.

Vient ensuite la traversée du désert : recevoir mon visa. Pour faire tamponner mon passeport on me dit de continuer tout droit sur 500m jusqu'à l'hôtel Namaste.

Quelques pas plus tard, je me fais évidemment accoster par de multiples tuktuk qui me proposent de m'emmener en voiture ce n'est plus à 500m mais très très loin à 2km me raconte t-on.

 

L'expérience de ces 3 derniers mois en Inde m'a permis d'affuter mon détecteur à tourist trap surtout avec les conducteurs de tuktuk mais je dois avouer que l'entrée au Népal aura été encore plus challengeant pour détourner les demandes incessantes et peu honnêtes de ces derniers.

 

Arrivée à l'office d'immigration, je constate que les dollars sont uniquement acceptés et je dois donc trouver un guichet automatique afin de retirer des roupies népalaises afin de les faire changer pour des dollars. Le couple de Français rencontré sur place amoindris bien mes espoirs en me contant leur longue expérience pour acquérir leurs dollars et leurs visas (Je les rencontrerais d'ailleurs de nouveau 1 mois et demi plus tard, par hasard, dans une guest house au bord du lac Begnas).

 

En effet, cela m'aura pris quelques heures et plusieurs aller-retour pour pouvoir retiré de l'office avec un passeport tamponné et en toute légalité commencer mon exploration du Népal.

bottom of page