"Nous n'avons pas besoin d'être parfaits, d'être un surhumain. Nous devons redevenir humains."

Décrivez-vous et votre projet en quelques mots.

Je commence à explorer le monde avec mon frère et le vieux vélo de ma mère, en 2017. Depuis ce jour, je fais de mon mieux pour voyager, bouger, manger, acheter plus conscient et partager un autre point de vue pour faire repenser les gens. notre façon de vivre. 
Cette année, j'ai rejoint l'équipeProjet Azur, un collectif, afin d'aller plus loin, de faire des éco-aventures et des actions concrètes pour défendre nos convictions, pousser à l'action, à la sobriété, et inspirer les gens, pour notre planète, autant que je peux . Autant que je pouvais. 

Qu'est-ce qui vous pousse à vivre ce genre de vie ?

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J'ai eu la chance de voyager avec mes parents depuis ma naissance, d'avoir accès à des choses qui permettent de prendre conscience très tôt.

Je suis trop passionné par la nature et la vie sur terre pour ne pas suivre mon instinct. Je suis fasciné par la faune et la flore, d'ici et d'ailleurs, le monde invisible, les forces de la nature et je suis dévasté par les conséquences (visibles et non) de notre façon de vivre sur terre.

Je pense que l'on peut être heureux d'une nouvelle façon de sobriété et de simplicité. Alors je fais de mon mieux, avec beaucoup de doutes et d'envies de montrer une autre voie.

Que pensez-vous de la façon dont nous vivons sur cette planète ?

C'est une lourde tâche de changer « tout » sur terre aujourd'hui qui a un impact négatif, mais nous devons. Et il faut répéter, montrer, faire quelque chose jusqu'à ce que ça marche, jusqu'à ce que les gouvernements de notre planète rendent le changement possible, non seulement en culpabilisant le consommateur, « un petit maillon de la chaîne », mais en s'attaquant enfin au problèmes à la source pour notre bien-être, nos vies, notre terre.
Des alternatives existent et nous avons besoin d'actions concrètes. Nous sommes donc ici, comme une goutte dans un vaste océan, pour que cela se produise. J'espère.

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Comment décririez-vous le succès/le bonheur ?

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Le succès dépend des objectifs que vous avez. Et clairement pour moi, ce n'est pas pour avoir une grosse montre au poignet. 

Je suppose que mon bonheur ne réside pas dans « le malheur des uns fait le bonheur des autres ». Je pense que c'est parfois la dictature du bonheur. Parfois, nous avons juste besoin d'être doux avec nous-mêmes avant tout, et ce bonheur se répand autour de vous. Simple mais réel. Parfois, je me sens piégé dans la société que nous avons créée. Et j'espère qu'on pourra comprendre qu'il faut ralentir, reconsidérer ce qui est essentiel pour vivre sur terre. Nous n'avons pas besoin de retourner à l'âge de pierre.

Quant à ma réussite et mon bonheur, c'est surtout faire des heureux autour de moi avec mes arts, mes rires et ma présence.

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Quels sont vos futurs projets ? 

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Quelle grande question quand vous avez des millions de possibilités devant vous. C'est un choix difficile. Le rapport du GIEC explique que nous avons moins de 3 ans pour avoir un impact positif sur notre terre, donc je vais probablement continuer notre combat. 

Créations, transmission, upcycling et ateliers créatifs, interventions, livres, expositions pour partager la beauté de ce monde et sensibiliser au mieux, au quotidien, dans les écoles.

 
Quel message aimeriez-vous faire passer sur cette planète ?

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Nous sommes trop nombreux sur terre déconnectés de notre terre, de nos besoins vitaux et essentiels, de ce qui nous rend vraiment heureux. Nous sommes dans une spirale, qui prendra un temps considérable avant un changement efficace, mais nous devons être acteurs de notre bonheur, sans que cela se fasse au détriment des autres. Nous sommes tellement nombreux, et pas seulement humains. Nous devons prendre conscience de ce qui nous entoure et faire de notre mieux pour préserver la vie sur terre. C'est peut-être simple ou cliché, mais je ne trouve rien de mieux ou de plus juste.

Nous n'avons pas besoin d'être parfaits, d'être un surhumain. Nous devons redevenir humains.